Noël avant, Noël maintenant

Noël, c’est sans doute la fête que personne ne peut oublier, la neige, la joie, l’attente et surtout le père Noël. Enfant on rêve. Mais maintenant qu’en est-il après l’adolescence ? L’apprécier encore comme le font les enfants et savourer la joie de l’instant sans la moindre pression. En sommes-nous encore capables ?

Noël étant enfant : la meilleure période de l’année

Enfant la fin d’année est synonyme de froid, de la neige qui risque de tomber, mais ce qu’on attend le plus ce sont les vacances de Noël.
Depuis des semaines, on l’attend, les yeux rivés sur nôtre calendrier de l’Avent. Les dernières fenêtres sont désormais ouvertes.  La maison est décorée. Les rues sont éclairées et je suis heureux. Noël est bientôt là. «Enfin !», disons-nous. Car cette fête, entre toutes, est la nôtre.

Nous rêvons donc devant les bougies et le sapin tout en attendant bien sûr les cadeaux. Car, à Noël, il y a aussi toutes ces bonnes choses que l’on mange et que l’on reçoit. Ces moments, parce qu’ils sont beaux et rassurants, accompagnent toute la vie. On ne comprend pas toujours pourquoi nos parents sont énervés. Mais lorsque arrive la journée du 24 tout s’en va.

Mais avant cette journée qu’y a-t-il ? L’attente et encore l’attente.
Novembre passe très vite. Et nous arrivons au 1er Décembre. Notre école est décorée, en classe nous dessinons le père Noël et décorons la salle. Mes camarades et moi-même discutons sur ce que nous lui demanderons. « La dernière console ! » disait l’un, « Moi une panoplie pour magicien » disais-je. Oui j’étais fou de magie pendant un moment.

Les jours passent, je mange mes chocolats du calendrier de l’avent, j’ouvre petit à petit toutes les fenêtres. Je sais que je vais revoir tous mes cousins et cousines et qu’on se montrera nos cadeaux. Je sais aussi qu’il va y avoir un repas le soir où je vais pouvoir voir le père Noël et que le lendemain je verrais mes grands parents. Je suis surexcité de pouvoir déchirer ce papier et découvrir mes cadeaux.Noël avant noël maintenant

La vérité

Mon frère et moi nous nous parlions souvent pour savoir ce qu’on recevrait de la liste que nous avions écrite. Et en même temps nous avions deviné que le père Noël n’existait pas. Je ne me souviens pas vraiment du comment mes parents me l’ont annoncé… Mais la magie de Noël commença à s’estomper.
Mais cela ne changeait pas à l’excitation des cadeaux et des repas de famille.

Mais petit à petit nos cousins grandissaient et nous aussi, ils n’étaient pas toujours là pour le réveillon… On sentait moins cette joie et cette magie même dans les yeux de nos parents.

Et maintenant ?

Aujourd’hui j’ai 22 ans, je ne suis plus l’enfant dont j’ai conté l’histoire. Je ne suis plus un étudiant. Je dois faire attention à tout ce dont je dépense. Être responsable dit-on. Et alors Noël dans tout ça ? Il n’est plus vécu de la même façon. Est-ce qu’une fête commerciale où l’on doit consommer toujours plus ? Non.

Je suis toujours aussi émerveillé par cette magie du temps des Fêtes. Mais c’est vrai, on grandit, on part de plus en plus loin… C’est de plus en plus compliqué de tous se réunir à nouveau. La plupart de mes cousins célèbrent les Fêtes avec la famille de leur compagnons. Pas tous heureusement.

Toutefois, je les comprendrai bien davantage lorsque j’aurai des enfants et qu’ils vivront leur Noël. Je sais que même si elles sont plus sobres et plus intimes, ces fêtes célébrées entre nous, mes parents, mes frères, nos conjoints et les bébés, m’apporteront autant de bons souvenirs, sinon de meilleurs, que celles d’antan.

N’oublions pas, la seule chose qui demeure à chaque génération, ce sont les enfants. Sans eux, Noël ne serait pas pareil.

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Bannen
Bannen
8 années il y a

Une douce histoire qui peut ravie.
Une histoire qui nous amène à une vérité.
Sans les enfants et leur âme, nous perdrons toute cette magie, nous perdrons nos sourires, notre chaleur, notre amour.lors de cette période ou l’on est censé se rassembler.